Les pratiques de réseau :
prendre soin de la vie
Christine Vander Borght
Que l'on soit personnellement
ou professionnellement impliqué, les manières d'évoluer à travers les multiples
réseaux d'appartenance relèvent d'éléments de singularité qui s'entremêlent
avec les interactions psycho-socio-politiques. Nous prendrons appui sur
quelques exemples de pratiques qui sont aux prises avec les conséquences de ce
dilemme.
Les
réseaux et leur problématisation sociale sont une préoccupation
historique
constante dès le 12e siècle, et multidisciplinaire à partir du
19e
siècle. Les domaines d’utilisation du concept de réseau sont extrêmement
nombreux
et diversifiés. On retrouve cette notion de réseau dans les
sciences
humaines et sociales (relations entre les personnes), en économie
et en management, en informatique, dans les télécommunications, en biologie,
et en management, en informatique, dans les télécommunications, en biologie,
en
mathématiques, en géographie, autour des voies de communications
(routes,
voies navigables, lignes aériennes ou terrestres). La notion de
réseau
est également essentielle dans la gestion urbaine. Nous ne sommes
pas
loin des « rhizomes » de Gilles Deleuze et Félix Guattari (1980). Ces
deux
auteurs postulent que dans un modèle rhizomique, à la fois descriptif
et
épistémologique, tout élément peut influencer ou affecter un autre élément
de
sa structure, de manière réciproque, peu importe sa position ou le
moment
où cela se passe. L’organisation des éléments ne suit donc pas une
ligne
de subordination. Un réseau n’a pas de centre.
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